Les faits... | ...et leurs conséquences ! |
Transfert de 110 000 personnels de l'Education Nationale aux régions ou aux départements au 1er Janvier 2004 : personnel d'entretien, de cantine médecin scolaires, conseillers d'orientation psychologues assistantes sociales. | Privatisation des services d'entretien et de restauration (augmentation des prix des repas et augmentation des impôts locaux dans des proportions inédites). Suppression de la visite médicale des enfants de 6 ans dans les écoles. Difficultés, voire impossibilité de contact avec les assistantes sociales. Les conseillers d'orientation risquent de ne plus assurer de service gratuit dans les établissement et le droit aux élèves d'une orientation en fonction de leurs aspirations est supprimé au profit des exigences économiques locales. |
Dès septembre 2003, le statut de surveillant disparaît. 20 000 aide éducateurs sont mis au chômage dès juin 2003 et 60 000 à terme. | Moins de surveillance donc moIns de sécurité dans les établissements. Remise en cause certaine du soutien scolaire, de l'aide au devoir. Remise en cause de l'encadrement des travaux pluridisciplinaire. Difficultés pour les étudiants au niveau BAC sans ressource de financer leurs études. Recrutement des assistants d'éducation au niveau du chef d'établissement sur des critères flous. Statut flexible et précaire (mise à la disposition des collectivités territoriales pendant les vacances, temps de travail annualisé). |
Non remplacement de tous les départs à la retraite Suppression des Titulaire sur zone de remplacement (TZR). | Suppression de nombreux postes. Augmentation du recrutement des précaires et plus particulièrement des vacataires. Augmentation des effectifs par classe. |
Les contractuels représentent une part de plus en plus importante dans les fonctions d'enseignement, jusqu'à plus de 30 % dans de nombreux établissements, notamment les plus difficiles. Mais le caractère précaire des contrats de travail des non-titulaires est lourd de conséquences.
| La décentralisation-régionalisation aura entre autres conséquences de placer les collectivités dans la possibilité à terme de recruter encore plus d'enseignants précaires instituant de fait des personnels dont le régime de cotisation est particulièrement injuste. D'autre part il y a un risque de voir apparaître des précaires recrutés dont le niveau du diplôme sera revu à la baisse... |
Mise en réseau des écoles primaires au niveau de l'intercommunalité L'inspecteur d'académie vient de déclarer : "Il faut repenser l'organisation de l'école, il n'est plus possible d'avoir pour chaque commune son école... En France, les écoles sont trop éparpillées". | Les écoles seraient gérées par un conseil d'administration dépendant des élus politiques locaux. Ceux ci décideraient des projets pédagogiques. Et des financements : la laïcité de l'école est remise en cause. La présence d'une école dans beaucoup de villages est remise en cause. |